Le crédit immobilier est un prêt qu’un établissement bancaire accorde à un ménage afin de lui permettre d’effectuer une opération immobilière telle que l’acquisition d’un logement, d’un terrain, ou d’une résidence secondaire mais cela peut aussi permettre au ménage de financer des travaux sur une propriété.
Fin 2013 l’encours de crédit immobilier atteint 811 milliards d’euros mais les taux de crédits immobiliers ont légèrement baissés. La Commission Européenne a accordé à l’Etat 19 milliards d’euros, jusqu’au 27 Novembre où elle autorise le plan définitif de résolution du crédit immobilier de France (CIF) qui accorde à l’État 28 milliard d’euros, ceci permettra de préserver la stabilité financière tout en réduisant les charges pour les contribuables.
L’évolution du taux de l’immobilier dépend de trois grands facteurs
-Le niveau du taux des emprunts d’État: fin 2013 le taux de crédit immobilier se trouve autour de 3% à 15ans, 3.5% à 20ans et vers 4% à 25ans. La durée moyenne des prêts immobiliers en France est de 17ans.
-Volontés des banques de trouver de nouveaux clients: les banques fixent le taux de leurs crédits immobiliers en fonction de leur politique commerciale. Si le taux des OAT augmente il n’y aura aucune répercutions sur les emprunteurs si les banques n’augmentent pas leurs marges. Durant la première partie de l’année 2014 le taux des OAT devrait continuer de baisser et les taux de crédits devraient rester assez stables ce qui permettra aux établissements de crédits de reconstituer leurs marges. En seconde partie de 2014, sauf imprévus, les taux de prêts immobiliers devraient être au plus bas.
L’état du marché immobilier: Malgré un environnement défavorable le marché de l’immobilier a su se maintenir. Le marché de l’ immobilier a été sauvé par les rachats et autres renégociations de crédits.
La Commission Européenne a mis en place des mesures afin de mieux encadrer les crédits immobiliers et protéger les consommateurs afin de pouvoir ainsi éviter de nouvelles crises provoquées par un écart important et persistant entre le prix des immeubles et la variation de ses déterminants fondamentaux tel que les salaires.